À 9H00 - LANCEMENT DES ACTES NUMÉRIQUES #6 X LES BIENHEUREUSES RENCONTRES #10 :::
Accueil café, présentation et lancement des Actes Numériques #6 X Les Bienheureuses Rencontres #10
À 10H00 - LES BIENHEUREUSES RENCONTRES #10 :::
Discussions autour des thèmes : "Penser la diffusion des œuvres hybrides et numériques" et "Faire réseau, les dynamiques de réseau et de coopération" suivi d’un temps d'échange entre professionnels.
Intervenants : Maxime Houot (Collectif COIN), Gala Frecon (Festival Connexion VR), Cyrielle Tissandier (AADN, Lyon), Gabriel Soucheyre (VIDEOFORMES), Le Damier (Clermont Ferrand), Morgiane Laib (Pléiades, Saint-Etienne), Pierre Scheffler (DNA, Grenoble), Sebastien Carnac (MC2, Grenoble).
DISCUSSION 1 ::: 10h00 > 11h00 - Penser la diffusion des œuvres hybrides et numériques
La diffusion des œuvres hybrides dans les lieux de programmation (festivals, centres d’art, théâtres, musées, galeries, etc.) nécessite une adaptation technique, une médiation renforcée et un modèle économique repensé. Ces œuvres impliquent des défis logistiques (matériel, maintenance), une interaction et l’élaboration de médiation spécifique avec le public, des coûts souvent élevés et peu poser des problèmes d’obsolescence plus ou moins rapide ou de conservation. Leur intégration réussie passe par des infrastructures adaptées, des équipes formées et une programmation flexible.
Défrichage des enjeux et problématiques de la diffusion d’œuvres encore prototypales tant dans leur création que dans leur diffusion et appréhension par le public.
DISCUSSION 2 ::: 11h10 (pause comprise) > 12h10 - Faire réseau : les dynamiques de réseau et de coopération
Créer et animer des réseaux de collaboration partageant des enjeux communs est un levier puissant pour le développement de projets. Cela permet d’échanger des connaissances, de mutualiser des ressources et d’innover plus rapidement face aux défis de nos secteurs respectifs. Faire réseau, c’est aussi rompre l’isolement, bénéficier de l’expérience des autres et identifier de nouvelles opportunités de travail en commun, qu’il s’agisse de partenariats, de projets collectifs ou d’opportunités momentanées.
Faire réseau est indispensable dans le cadre de nos activités d’accompagnement et de développement des arts hybrides et numériques en région, ce temps de discussion permettra d’illustrer la dynamique en cours en Auvergne-Rhône-Alpes.
À 14H00 - ACTES NUMÉRIQUES #6 - PART. 1 :::
Présentation du festival OVNi (Nice, FRA), par Nathalie Amae (Directrice artistique)
- FOCUS #1 : Projection de vidéos d’artistes, présentées par OVNi
Présentation d’un artiste : Santiago Torres
Table ronde animée par Élise Aspord, avec Nathalie Amae et Santiago Torres.
Table ronde : Toucher, odorat, ouïe… et si nous partagions nos résonances intérieures ?
« L’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme », on pourrait dire - en prolongement des paroles de Malraux - de l’humain dans toute sa diversité, notamment sensible. De fait, alors même que l’on peut vivre en étant privé d’un ou plusieurs systèmes sensoriels, la stimulation du corps, elle, reste et demeure un besoin fondamental. Le numérique, par son déploiement de technologies démultipliant la préhension du monde, participe à une expérience physique étendue de notre réalité et permet une ouverture à tous les publics.
C’est fort de ce constat que le festival OVNi (Objectif Vidéo Nice) et sa directrice artistique Nathalie Amaé, développent des médiations où tous les sens sont en action. Cette dimension multisensorielle transparaît également dans les espaces immersifs interactifs de Santiago Torres. « Toucher l’écran, c’est se confronter à une matérialisation du geste pensé, à une projection de l’esprit dans la matière lumineuse ». C’est le défi lancé par l’artiste dans sa série Trame en temps réel où liberté est donnée au public de s’emparer de l’œuvre et de la transformer à l’infini.
Toucher, odorat, ouïe… l’édition Vidéoformes 2025 se veut plus hybridée et débridée que jamais ! Dans Vers la nuit, John M. Hull, progressivement atteint de cécité, en témoigne : « nous ne vivons pas tous dans le même monde ». Face à l’artificialisation de la création, jouer de ses sens n’est-ce pas la meilleure façon de se reconnecter à l’art, aux autres… ? Vivre tout simplement…
À 9H30 - ACTES NUMÉRIQUES #6 - PART.2 :::
Présentation du festival SIMULTAN (Timisoara, ROU), par Levente Kozma (Directeur artistique)
- FOCUS #2 :: Projection de vidéos d'artistes, présentées par SIMULTAN
Présentation d'un artiste : Laure Nillus
Table ronde animée par Elise Aspord, avec Levente Kozma et Laure Nillus.
Table ronde #2 : "Créa-hackeurs" ou l'art de ne pas penser en rond...
2025, face à l’instabilité politique, le monde de l’art entre dans l’arène. Le créa-hackeur – créateur et hackeur - n’hésite plus à se heurter à l’existant. L’art comme média, objet de communication en soi… révèle ce qu’on ne voit pas, des histoires au bord de l’effacement. L’art éveille les consciences. Picasso le martelait déjà : « la peinture (…) est un instrument de guerre offensive et défensive contre l'ennemi » (Les lettres françaises, 1945).
La plateforme dédiée aux arts interdisciplinaires, Simultan (Roumanie), de par sa nature exploratoire et son implantation dans une ville - Timisoara - longtemps soumise aux contraintes institutionnelles, a ainsi fait de l’expression politique et de la lutte pour l’accès à la culture, son combat. Face à l’adversité, son directeur artistique et co-fondateur Levente Kozma et ses équipes, créent des espaces alternatifs et souterrains où l’art vidéo trouve refuge. Le festival devient alors caisse de résonance de l’expression libre et interroge le pouvoir transformateur de l’art.
Il en va de même des artistes qui souvent descendent aux entrailles des choses et auscultent l’apocalypse au ralenti. Par son engagement politique, son regard documentaire, l’artiste transdisciplinaire Laure Nillus questionne l’envers des lieux. Son installation immersive Dé-Payser, en associant récits sonores et visuels volontairement épurés, donne voix aux paysages-frontières. De cette imagerie émotionnelle de 90’ émerge alors l’empreinte de nos vécus, celle de l’exil.
Face aux menaces multiples (écologiques, démocratiques…) l’art peut-il faire message, au sens où il transforme le récepteur-citoyen ? Peut-il jouer le rôle d’un médium catalyseur (r)évolutionnaire et faire du spectateur un citoyen engagé
À 14H00 - LES BIENHEUREUSES RENCONTRES #10 :::
Séance de PITCH à destination des porteurs de projets encadrés par un intervenant professionnel qui tiendra le rôle de "mentor" en compagnie d'autres professionnels (représentants des institutions en Région, programmateurs...)