
Jeudi 13 mars – Dimanche 30 mars
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Jeudi 13 mars – Dimanche 30 mars
En 40 éditions, VIDEOFORMES a joué un rôle clé dans la découverte d’artistes novateurs, d’écritures émergentes et d’expérimentations audacieuses. Les programmes SIGNATURES incarnent avec éclat la richesse et la diversité des créations qui se croisent et se réinventent dans ce festival, un véritable laboratoire d’avant-garde où l’art pulse et évolue sans cesse.
En partenariat avec la Comédie de Clermont-Ferrand
Façade extérieure de la Comédie, angle rue Léo Lagrange et boulevard François Mitterand
Horaires :::
Projection en continu 24h/24, 7j/7
Audio via smartphone (QR CODE)
La chute cyclique d’un pétale de tulipe rythme le temps à la manière d’un sablier. Fragilité et fugacité fusionnent au sein d’une même séquence temporelle.
Chorégraphie expérimentant les qualités qu’un vent fort imprime aux mouvements. En même temps, une simulation algorithmique du vent déforme l’image numérique.
L’amour et le temps. Observation depuis notre globus de la très rare demi-lune en position verticale, lors de son déplacement en temps réel dans le ciel.
Zone hors de contrôle est une œuvre qui a recours à des outils nanotechnologiques sophistiqués. Dans cette vidéo en 3D, à côté des aspects à caractère social, des références aux catastrophes naturelles et aux désordres écologiques, l’artiste a créé de nouvelles hypothèses visuelles où elle réinvente des paysages de glace ou de feu, générant des formes latentes qui entretiennent une relation implicite avec la nature et notre perception de celle-ci.
Virtual Kintsugi propose une approche audacieuse et novatrice de la restauration des œuvres d’art endommagées, en s’appuyant sur l’intelligence artificielle générative. Dix peintures du Musée Granet à Aix-en-Provence, en attente de restauration depuis des années, sont au cœur de ce projet. Recouvertes de papier japonais, leurs formes originales sont dissimulées, laissant place à l’imagination des spectateur·rice·s. Dix personnes décrivent ces œuvres énigmatiques. Leurs interprétations, parfois changeantes et contradictoires, ont été utilisées pour générer des «prompts» qui servent de base à une IA d’image générative. Ainsi, Virtual Kintsugi donne vie à des reconstructions éphémères et uniques des œuvres endommagées, sublimant leurs imperfections et leurs lacunes.
Dans un long panoramique superposant différentes temporalités d’un même espace urbain, Révolutions montre des trajectoires individuelles qui se croisent et finissent par se réunir, se coordonner et faire corps.
Travaux dans la ville.
Hush Now. jette un regard intime sur les dirigeants du monde entier dans leurs moments de vie quotidiens, s’interrogeant sur ce qu’ils ont en tête lorsque le monde est en deuil, sur ce à quoi ils pensent lorsqu’ils sont seuls, dans leurs moments de détente, ou sur ce à quoi ils rêvent pendant leurs siestes.
Pensées est la première vidéo d’Anne-Sophie Emard. Succession endiablée d’injonctions écrites en rouge et vert, ce sont en réalité des fragments de dialogues empruntés au cinéma que l’artiste transforme en une image unique : poétique et signalétique.
En 2016, j’ai collecté et archivé tous les déchets générés par mon appartement. J’en ai éliminé les objets souillés et les résidus organiques. Ce film en est la restitution exhaustive, d’un à cinq items par image au rythme de 12 images par seconde.
Travaux récents réalisés grâce à la simulation 3D et l’IA.
Ce film présente tous les lancements de fusées dans le monde depuis 1957. La « course à l’espace », qui a vu plus de 5 000 fusées quitter notre atmosphère, est présentée comme un ballet poétique de compétition et d’exploration.
Issue d’une expérience personnelle transformative, Visions est une œuvre fragmentaire créée avec une variété de techniques et de médias : animation image-par-image, synthèse vidéo analogique, Super 8 et vidéo
numérique. Émergeant de multiples rêves, de souvenirs et de visions vécues durant une hospitalisation, Visions est une exploration poétique de la mince ligne qui sépare la vie et la mort.
Shockwave est une réflexion métaphorique sur la technologie et ses conséquences possibles. À chaque zoom, la narration se déploie, révélant des couches complexes de rêves de l’espace latent, représentant des paysages et des situations entièrement générés par l’intelligence artificielle et thématiquement liées au début de l’ère atomique. Shockwave est un rappel métaphorique du coût inexorable du progrès scientifique, une réflexion sur le précipice de l’anéantissement. La peur de la technologie de l’IA est un écho des craintes suscitées par le développement de la technologie nucléaire au cours du XXe siècle.
Limbus est une série commencée en 2011 avec Limbus (Rage). Il s’agit, d’une exploration de décor de jeux vidéo à partir d’un point de vue différent de celui des joueurs : sous les niveaux.
L’Arannà, est le travail artistique de François Vogel sur les déformations spatiotemporelles apposé sur les 7 morceaux de l’album Jardi vora el mar. L’artiste transforme ses images grâce à une version numérique du Sténopé qui proposent une nouvelle vision des espaces, de la temporalité et du réel.
“Morphogenetic Tensions » questionne l’origine des formes dans notre environnement déchiré entre nature et artifice. La perturbation et la disparition des formes originelles au sein des environnements terrestres peuvent être identifiables du point de vue des caractères et des lois qui dirigent toute forme existante. D’après Jacques Monod les moteurs morphogénétiques du vivant sont de nature fonctionnelle, alors que ceux des objets artificiels sont de nature intentionnelle et ceux des mécanismes physio-chimiques en quelque sorte de nature sur-imposée.
Marvin se connecte au métavers dans l’intention d’y personnaliser son avatar. Dans ce paysage familier et surréel, il fait la rencontre de Melissa, une intelligence artificielle et artiste du tatouage.
Une vivisection graphique de la structure, du mouvement et du temps du film. Des fragments de matériaux cinématographiques trouvés subissent une métamorphose par images superposées, créant des stries multipliées qui sont une séquence de trajectoires, de formes et de traces.
J’ai utilisé un plan séquence du film de Jack Arnold « It came from outer space », (1953. Sous prétexte d’attaque d’extra-terrestres, nous plongeons dans la propagande paranoïaque hollywoodienne. Endoctrinement par la peur de l’autre qui caractérisa l’ambiance sociétale de la guerre froide dans les années 50.
Un monologue quotidien qui prolonge le lien avec un être cher disparu, dont la présence est toujours proche de mon esprit et de mon âme, précieusement malgré le temps passé. Je souhaite partager un moment de poésie, communiquer cette sensation qui caractérise l’être humain.
L’artiste Wanda Savy peint des regards qui dévoilent l’univers intérieur de ses modèles. La technique du morphing anime de façon troublante ces regards qui se croisent en se fondant les uns dans les autres. L’accompagnement musical de Suzanna Klintcharova, qui interprète une partition pour harpe et bande d’Alexander Kandov, souligne ce témoignage d’instants vécus.
Peinture liquide, son acide.
Bienvenue dans « The Garden », une expérience VR où vous vous immergez dans un jardin fantastique rempli d’espèces végétales uniques. Une atmosphère tranquille et zen vous entoure tandis que vous découvrez que ces plantes ne sont pas seulement belles, mais qu’elles servent également de support à une mystérieuse production technologique.
Horaires :::
Jeudi et samedi : 09h30 > 18h00
Vendredi & Dimanche : 09h30 > 22h
Horaires :::
Du mardi au samedi : 09h30 > 21h30
Sanglim Han crée un monde virtuel où la matérialité mise en œuvre par des algorithmes et la nature numérisée coexistent sur la base de moteurs de jeu et de réalité virtuelle. En tant qu’artiste, elle est la créatrice d’un monde créé par des calculs informatiques sophistiqués et la collaboratrice d’un système informatique qui construit des simulations 3D et des moteurs physiques, créant des propriétés physiques impossibles dans la réalité. Les entités de cet écosystème virtuel existent dans des espaces et des formes 3D codés par le langage et l’exécution, transcendant les lois physiques de la réalité.
L’artiste devient un « joueur de jeu » qui explore le paysage créé et capture et enregistre les moments esthétiques où des récits imprévisibles se déroulent.
La chute cyclique d’un pétale de tulipe rythme le temps à la manière d’un sablier. Fragilité et fugacité fusionnent au sein d’une même séquence temporelle.
Combien de fois nous arrive-t-il d’assister à la chute d’un pétale ? En général on arrive trop tôt ou trop tard. Donner à voir ce qu’on ne voit pas.
Le volcan et le bébé montre ce qui se passe dans la tête d’une femme qui n’arrive pas à mettre au monde un enfant. Ce manque l’obsède, la fait souffrir et elle est assaillie de fantasmes bizarres et inquiétants.
Cette plongée dans son imaginaire lui donnera accès aux affres de l’Histoire, dite grande, qui a sans doute fait obstacle à l’accomplissement de son désir de maternité. Et cette découverte sera pour elle une ouverture vers la vie.
Tombe-t-on amoureux parce que notre corps est chaud ? Ou notre corps devient-il chaud parce que nous sommes amoureux ? Lorsque je prononce un mot dans un rêve, j’expérimente sensuellement ce que le son signifie.
Dès que je dis le mot « chaud », j’ai l’impression qu’un volcan brûle. Qu’y a-t-il entre le sens et la sensation ?
Quel est le rapport entre le sommeil et la vie ? Un paysage où le langage glisse à travers un rêve se déploie.
Sept regards sur l’Enfant Jésus .Le regard du Père
Quand je regarde attentivement le corps, je découvre que le corps est un autre écosystème où s’entremêlent différentes espèces. Je suis fasciné par le fait que 90 % du corps humain est composé de micro-organismes et non de cellules humaines. Et l’écosystème dans lequel cohabitent ces entités fragmentées est en constante évolution. Les minuscules morceaux qui composent le corps font parfois partie de mon corps, et parfois ils quittent le corps et flottent quelque part. Alors, où commence et où finit le corps ?
Des travaux dans la ville.
Hommage à Jacques Tati.
<Aerial Garden> est un paysage artificiel qui ressemble à la réalité. Recouverte de lumière diffuse, une île à la texture transparente et vitreuse flotte dans les airs dans un monde inconnu. Des traces rappelant le corps humain se trouvent partout sur l’île, et le sol est couvert de fleurs aux surfaces lisses comme du plastique. Cet écosystème numérique existe dans un langage et une pratique codés comme un espace et une forme tridimensionnels qui transcendent les lois physiques de la réalité. Ce paysage virtuel onirique révèle visuellement les traces techniques des graphiques 3D, démêlant le lien étroit entre réalité et artificialité. Cette œuvre invite le public à une fantaisie paradoxale mais belle, nous offrant un moment de réflexion à l’intersection de l’authenticité et de la matérialité de l’existence.
Cette œuvre s’inscrit dans le cycle In Video Vanitas et s’inspire directement de la Vanité classique, thème majeur de l’art occidental.
Une bulle de savon renferme le monde. Microcosme et macrocosme…
Quand je regarde attentivement le corps, je découvre que le corps est un autre écosystème où s’entremêlent différentes espèces. Je suis fasciné par le fait que 90 % du corps humain est composé de micro-organismes et non de cellules humaines. Et l’écosystème dans lequel cohabitent ces entités fragmentées est en constante évolution. Les minuscules morceaux qui composent le corps font parfois partie de mon corps, et parfois ils quittent le corps et flottent quelque part. Alors, où commence et où finit le corps ?
Cette œuvre est née de la rencontre fortuite dans un paysage champêtre d’un dispositif d’arrosage et d’un camescope.
fresh film marque la conclusion de la série fresh painting, exposant les pièges du consumérisme. En utilisant des peintures réalistes d’aliments de tous les jours, comme les fruits et les légumes, le film critique la nature exubérante du marché de l’art. Dans un monde régi par le capitalisme, le projet met en évidence l’ironie de la (non)satisfaction des besoins fondamentaux. Alors que la société est confrontée à la hausse des prix des denrées alimentaires et à la faim, ces dures réalités se cachent souvent derrière des images attenuées. « fresh film » utilise ces images pour railler cela et attirer l’attention sur l’absurdité de notre expérience humaine collective.
L’œuvre présentée dans cette exposition est une archive de l’écosystème spatial virtuel où cohabitent deux corps numériques, enchevêtrés et s’embrassant. À travers la « chute test » dans l’univers créé, elle explore le regard entre le virtuel élaboré et la réalité qui se poursuit sans fin.
L’existence des abeilles et celle des humains sont interdépendantes : « Si les abeilles disparaissent, l’être humain n’a plus que quatre ans à vivre ; plus d’abeilles, plus de plantes, plus d’animaux, plus d’êtres humains.
Le film, dont le titre est emprunté à un recueil de poèmes de Jorge Luis Borges, entre en résonance avec sa méditation sur l’art et l’identité, en montant des images d’archives de la « personne » regardée et regardante, qui sont ensuite interprétées par l’intelligence artificielle au hasard des messages et des hashtags.
Dès que je “zoome” sur l’écran, je deviens le créateur du monde virtuel et je peux reproduire et tout manipuler. Je modélise deux corps humains aux proportions parfaites à l’aide d’un logiciel de modélisation 3D, et je conçois la résistance à la déformation de la forme et l’élasticité de la surface. Le corps numérisé transcende l’anatomie de la réalité et n’existe pas dans les mécanismes des os, des muscles, du cerveau et des neurones, mais dans le langage et l’exécution codés. Le monde créé avec des points, des lignes et des plans comme composants de base s’étend au-delà du domaine de la « nature », et la réalité inachevée devient une virtualité achevée.