PROJECTION PRIX SCAM

Projection Scam

Société civile des auteurs multimedia

Salle Boris-Vian, Maison de la culture, 2 Rue Abbé de l’Épée

VIDEOFORMES accueille le Prix de l’Œuvre Expérimentale de la Scam (Société Civile des Artistes Multimédia), dans la catégorie Écritures et formes émergentes, rassemblant des films issus de la compétition officielle de VIDEOFORMES, des compétitions Labo et Nationale du Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, et de la compétition Expérience d’Un Festival c’est trop court ! de Nice.

Le Prix de l’Œuvre Expérimentale de la Scam sera décerné lors du palmarès, le 16 mars à 19h, par un jury composé de : Véronique Godé et Virgile Novarina (commission EFE), Arthur Chopin (le lauréat 2024 pour 512 x 512), Laure Nillus (lauréate Brouillon d’un rêve Écritures et formes émergentes 2023 pour Dé-payser), Morgan Beaudoin (professeur d’arts plastiques, professeur relais FRAC Auvergne, comité de sélection de Vidéoformes).

Projection Vidéo :

Hush Now de Laen Sanches | (4’07) | 2024 | France | Autoproduction (Sélection Vidéoformes)

Hush Now jette un regard intime et sans détour sur les dirigeants du monde entier dans certains de leurs moments quotidiens, s’interrogeant sur ce qu’ils ont en tête lorsque le monde est en deuil, sur ce à quoi ils pensent lorsqu’ils sont seuls, dans leurs moments de détente, ou sur ce à quoi ils rêvent pendant leurs siestes d’adieu.

Né en 1972, en France, Laen Sanches est un cinéaste français et un créateur pluridisciplinaire basé à Amsterdam. Il a étudié les arts appliqués et possède un diplôme universitaire en production et réalisation de films d’animation. Après avoir commencé sa carrière dans l’industrie des effets spéciaux à Paris et à Los Angeles, il est revenu en Europe pour se lancer dans la direction artistique et le graphisme de mouvement. Laen a reçu une reconnaissance internationale pour son travail commercial et personnel, notamment pour « Miss Daisy Cutter ». Aujourd’hui, il travaille en free-lance en tant que directeur de la création et du mouvement pour des agences de communication internationales et des marques mondiales, tout en produisant et en réalisant des projets personnels.

2 - Visuel 1 - Exit through the cucckoo'es nest - Nikola Ilic

Exit Through the Cuckoo’s Nest de Nikola Ilić| (19’23) | 2024 – Suisse | HOOK Film & Kulturproduktion GmbH (Sélection Compétition LABO court-métrage à Clermont-Ferrand)

Ce court métrage documentaire à la première personne raconte l’histoire d’un soldat qui s’oppose à sa condition. Son refus de porter les armes l’a mené à la résistance et, en dernier lieu, à la prison militaire. En simulant la maladie mentale, il parvient à quitter la zone de guerre et à revenir à Belgrade via l’asile psychiatrique… le jour où l’OTAN commence à bombarder tout le pays.

Originaire de Belgrade (Serbie), Nikola Ilić est un réalisateur indépendant et directeur de photographie intéressé par le documentaire créatif et d’observation. Depuis 2007, il vit, étudie et travaille entre la Suisse et la Serbie. Ses courts-métrages ont été projetés et primés dans de nombreux festivals internationaux à travers le monde. Son dernier long-métrage documentaire (co-réalisé avec Corina Schwingruber Ilić) a remporté un DOK Leipzig Golden Dove, entre autres distinctions. Nommé trois fois aux Prix du cinéma suisse. Deux fois lauréat du Prix du cinéma de Zurich et du Prix du cinéma de Suisse centrale. Co-fondateur de l’Association Pro Short. Membre de l’Académie du cinéma suisse et de l’Académie du cinéma européen.

Les exigences classiques de l’amour, celles qui sont en général cachées du regard extérieur par peur et vulnérabilité, sont ici célébrées avec malice comme des associations de formes et de mouvements retrouvées parmi d’innombrables documents d’archives.

Née à Moscou, en Russie, en 1996, Zhenia Kazankina (elle) est scénariste et réalisatrice, diplômée de l’Institut national de la cinématographie Guerassimov (VGIK). Actuellement basée à Rome, en Italie, son travail explore les thèmes de la solitude, de l’attachement et de l’aliénation sous un prisme féminin. Ses courts-métrages ont été sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux tels que le Locarno Film Festival, Palm Springs ShortFest, ZINEBI, True/False et bien d’autres. Elle est une ancienne participante de la Locarno Filmmakers’ Academy, de la Spring Academy et du Reykjavík Talent Lab.

4 - Visuel 2 Petit Spartacus - Sara Ganem

4 - Visuel 3 Petit Spartacus - Sara Ganem

Entre les eaux-de-vie et les blocs de l’Est, je navigue avec Spartacus, mon vélo qui parle grec. Mais même la grandeur du monde ne suffit pas à noyer ma peine.

Après des études de théâtre et de cinéma, Sara Ganem prend sa caméra pour faire les films à l’envers, et se lance dans plusieurs road-movies auto-produits. Au bout de huit ans d’aventures naît Petit Spartacus, son premier court-métrage.

Ce documentaire/fiction explore la relation intime qu’un jeune homme entretient avec Internet. Alors que l’absence de figure paternelle l’a poussé à chercher des réponses, il trouve en Google un mentor inattendu. De l’apprentissage des tâches quotidiennes, comme le rasage, à la découverte de connaissances plus profondes, l’algorithme devient bien plus qu’un simple moteur de recherche, brouillant ainsi les frontières entre réel et virtuel.

Paul Kermarec est un artiste originaire de l’est parisien, entre les 12e et 20e arrondissements. Actuellement en dernière année à l’ENSAPC, il explore à travers la photographie, la vidéo et l’installation les questions d’identité et de construction de soi. Son travail s’intéresse aux espaces dans lesquels nous évoluons, qu’ils soient physiques ou matériels, et à la manière dont nous les occupons. Il inscrit sa pratique dans une réflexion sur les formes contemporaines du récit et de l’image. Comme le montre son premier film, Ni Dieu Ni Père, qui fait partie de la sélection officielle du Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand 2025.

6 - Visue1 Memories of an unborn sun - Marcel Mrejen

Des milliers d’ouvriers Chinois viennent chaque année travailler sur des chantiers en Algérie, résidant dans des bases-vie isolées en marge de la société. Certains y meurent, sans jamais être rapatriés. Écrit à partir de témoignages, de rumeurs et de fake news, ce film questionne l’exploitation (néo)coloniale sans fin du territoire algérien.

Alors que ce monde sans nuit incarne l’utopie d’une croissance infinie, comment invoquer les fantômes de ceux qui l’ont bâti ? Memories of an Unborn Sun explore la mémoire collective de ce territoire en mêlant les archives des essais nucléaires français dans le Sahara, des images virales d’un soleil artificiel et les vers du poète touareg Hawad.

Marcel Mrejen (FR/DZ) né en 1994 (Paris, FR) est un artiste et réalisateur explorant l’articulation de la technologie au sein des métabolismes vivants et économiques. La forme de son travail s’étend à travers différents médias – installations, image en mouvement, son et machine-learning.
Il est diplômé de la Gerrit Rietveld Academie d’Amsterdam en 2018, avant d’être résident au Fresnoy – Studio national des arts contemporains de 2021 à 2023. Son travail a été exposé dans diverses institutions culturelles, notamment le Stedelijk Museum (Amsterdam), Institute of Contemporary Arts (Londres), Nottingham Contemporary (Nottingham), ou encore Eye Filmmuseum (Amsterdam). Parallèlement à sa pratique artistique, il a co-organisé la première édition de REFRESH: Future-Proof en 2021. Son premier film Memories of an Unborn Sun a remporté le Prix du Meilleur Court-Métrage à Visions du Réel en 2024 et a été présenté dans plus d’une quarantaine de festivals et institutions à travers le monde.

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